Monsieur le maire Jacky Marcheteau m’a reçue dans la mairie de Saint-Etienne-de-Brillouet le jeudi 28 février, en présence des conseillers municipaux Jocelyne Bonnin, Dominique Moral-Tormo et Yoann Becker. Ce dernier est également vice-président de l’association des parents d’élèves.

Une délégation de parents d’élèves était présente lors de cette rencontre. Elle était constituée de Romain Guitton, Karine Lartaud, Medin Martineau et Magali Cornu.

Notre échange a principalement été consacré à l’annonce de fermeture d’une classe dans l’école de la commune.

En 2019, Saint-Étienne-de-Brillouet comptait 650 habitants, contre 450 en 2008. Il y a eu 15 naissances en 2018 et 6 sont déjà prévues en 2019. La croissance démographique s’explique par l’arrivée d’une population jeune dans la commune. Par ailleurs, un lotissement de 15 lots est actuellement en cours.

Fermée depuis le début des années 90, l’école de Saint-Étienne-de-Brillouet a rouvert en 2009 avec 2 classes. Une 3èmeclasse ouvre en 2012, puis une 4èmeen 2015 dans un bâtiment séparé. Des travaux sont en cours pour intégrer la 4èmeclasse au sein de l’école. Une piste cyclable et des aménagements de sécurité sont prévus pour permettre aux élèves de Brillouet de se rendre à l’école en vélo (environ 2 kilomètres).

L’établissement compte actuellement 84 élèves. L’effectif doit demeurer stable à la rentrée prochaine car 13 CM2 quittent l’école et 13 élèves rentrent en Très Petite Section (TPS). Or, les TPS n’étant pas comptabilisés dans les effectifs, l’école est menacée de la fermeture d’une classe. S’appuyant sur les données démographiques et souhaitant maintenir l’équilibre de l’équipe pédagogique actuellement en place (4 instituteurs, 2 ATSEM, 2 AVS), les parents d’élèves s’opposent à la fermeture de la 4èmeclasse et arguent le fait qu’elle sera légitime en 2020 avec l’arrivée importante de nouveaux élèves. Attentive à ces arguments recevables, j’ai défendu par un courrier à la directrice académique la position de monsieur le Maire et des parents d’élèves. Je me félicite que celui-ci ait trouvé un écho favorable.

Les incompréhensions autour de la carte scolaire reviennent chaque année. Personne ne souhaite la fermeture d’une classe ou d’une école dans sa commune mais la démographie à l’échelle du département ne peut souffrir le maintien des structures en l’état. C’est pourquoi la réflexion autour de la convention ruralité, défendue par mon collègue de l’Ariège Alain Duran, doit être menée avec les élus de la Vendée et que la volonté « Une école dans ma commune » évolue vers « une école pour ma commune ».

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