J’ai été reçue en mairie de Saint-Laurent-sur-Sèvre le 24 juin par Monsieur le Maire Guy-Marie Maudet, accompagné des élus du conseil municipal.

Saint-Laurent-sur-Sèvre, la « ville sainte de la Vendée » est située au cœur de la Vallée de la Sèvre Nantaise. Les maisons mères de 3 congrégations se sont établies dans la commune où repose leur fondateur le Père de Montfort : les Pères missionnaires Montfortains, les Filles de la Sagesse, et les Frères de Saint-Gabriel. Le tourisme religieux est considérable, avec environ 20 000 visiteurs par an, d’où la création d’un itinéraire balisé « Sur les pas de Montfort ». En 1996 lors d’une visite en France, le Pape Jean-Paul II y a fait un pèlerinage.

Un rayonnement régional également avec l’établissement scolaire Saint-Gabriel-Saint-Michel, ses 1600 élèves dont environ 500 internes et ses 250 salariés, mais aussi un tissu économique riche étendu sur 3 zones qui accueillent les entreprises.

La municipalité poursuit ses investissements avec la réalisation de projets pour répondre aux besoins et aux attentes de la population et des nombreuses associations sportives et culturelles.

Malgré un projet de commune nouvelle avec Saint-Malô-du-Bois qui n’a pu se réaliser, la mutualisation des services administratifs et techniques est bien engagée.

Nous avons également échangé sur l’intercommunalité du Pays de Mortagne, et les conséquences de la loi NOTRe. Le groupe Union-Centriste (UC) du Sénat réfléchit à une solution suite aux disparités engendrées par cette loi dans la représentation des communes dans l’intercommunalité. Un colloque se tiendra au Sénat le 23 septembre prochain sur le thème « La différenciation territoriale : tous égaux, tous différents ? », les élus vendéens y seront conviés.

La problématique de l’offre médicale a été soulevée par Monsieur le Maire, la répartition de médecins dans les territoires est inégale, un seul médecin à Saint-Laurent-sur-Sèvre qui compte plus de 3600 habitants et des locaux disponibles. Le 16 mai dernier, j’organisais une conférence à La Roche-sur-Yon, en collaboration avec ma collègue Elisabeth Doineau, sur le thème « La loi santé répond-elle aux enjeux des territoires ? ». L’inégal accès aux soins fait partie des préoccupations des professionnels de santé, des élus et des citoyens. Les acteurs doivent unir leurs efforts pour obtenir une juste répartition des moyens en fonction des besoins sur l’ensemble du département de la Vendée. La croissance démographique et la moyenne d’âge sont des éléments importants qu’il convient de prendre en considération. L’offre de soins est un enjeu majeur pour lutter contre la fracture territoriale, les patients sont dans l’urgence d’une santé accessible à tous.

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