J’ai été reçue le lundi 19 avril dans la commune de Saint-Philbert-de-Bouaine par monsieur le maire Francis Breton, accompagné de Hubert Cormerais (adjoint aux bâtiment et aux sports + conseiller communautaire), Sylvie Rassinoux (adjointe affaires scolaires + conseillère communautaire), Philippe Michaud (adjoint au cadre de vie-urbanisme-agriculture) et Philippe Renaud (conseiller délégué à la communication).

Saint-Philbert-de-Bouaine compte 3520 habitants en 2019 (contre 2966 en 2009). La proximité de Nantes (3ème couronne) et l’accessibilité du foncier (135 € / m2) expliquent principalement cette évolution démographique. Une ZAC de 20 hectares a été entamée en 2004 (330 logements). La 5ème des 7 tranches est actuellement en cours, elle compte 44 constructions individuelles et 16 logements sociaux. La commune figure parmi les précurseurs sur la taille des parcelles (les plus grandes représentent 500 m2). Gestion des eaux pluviales à la parcelle.

Les principaux acteurs économiques sont Tronico, Arthur Bonnet, Carrière de la Gerbaudière et le vignoble (3 viticulteurs en activité, Saint-Philbert-de-Bouaine est une des 2 communes en Vendée avec des terres en muscadet).

2 écoles accueillent un total de 480 élèves. 

Monsieur le maire est revenu sur les réalisations du premier mandat :

  • Réhabilitation de la rue du stade (2015) ;
  • Installation d’une maison de santé pluri-professionnelle (2016) : 3 médecins, dentistes, 4 orthophonistes, 2 infirmiers, podologue, osthéopathe. Un cabinet de kinésithérapie extérieur complète l’offre médicale ;
  • Rénovation du Théâtre (2015). La ville propose un programme culturel (à l’échelle de la commune) de 5 ou 6 spectacles qui viennent se greffer aux animations des associations locales. D’une jauge de 130 places, le théâtre accueille des troupes en résidence. 2 représentations pour enfants en constituent la contrepartie ;
  • Extension de l’école Jacques Golly (2016). L’école accueille 212 élèves ;
  • Mise en accessibilité des bâtiments communaux (2015-2018) ;
  • Construction d’un City stade (2017) ;
  • Construction d’une station d’épuration (2018), gérée en régie. La perte de compétence est fixée au 1er janvier 2022 ;
  • Construction d’une halle sportive (2019) ;
  • Réhabilitation de la rue du Bocage (2019, en cours) ;
  • Réhabilitation du centre-ville. Les travaux entamés en 2014 doivent se poursuivre jusqu’en 2026. La refonte de l’offre commerciale, avec le regroupement des différents commerces en un même site, s’inscrit dans ce projet.

Un terrain de football synthétique, une médiathèque, un multi-accueil jeunesse, la réhabilitation de la mairie et du logement de la Poste figurent parmi les projets de ce nouveau mandat.

Si la situation géographique de Saint-Philbert-de-Bouaine est intéressante, la commune est cependant à l’écart de la communauté de communes Terres de Montaigu dont elle fait partie. Cela peut induire quelques réserves par rapport à des projets d’équipements dont disposent déjà les philbertins à proximité (gare de Nantes, piscine de Saint-Philbert-de-Grand-Lieu, salles de concert nantaises…). C’est notamment le cas pour le projet d’un cinéma (2-3 salles) ou la réhabilitation de la gare de Montaigu.

La communauté d’agglomération, dont la mise en place est fixée au 1er janvier 2022, interroge également. Monsieur le maire insiste sur « la nécessité d’une démarche du collectif au service du collectif et pas seulement au service d’une collectivité, les conseillers municipaux ont besoin d’être acteurs et pas simplement spectateurs ». Ces propos font forcément écho au travail mené par la délégation aux collectivités territoriales et à la décentralisation, présidée par ma collègue de l’Union Centriste Françoise Gatel. Le Sénat est force de proposition pour que les communes, premier échelon de la citoyenneté, puissent exister au sein de l’intercommunalité.

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